L'AISP est fière de s'associer à la Chaire Raoul-Dandurand pour la tenue de son colloque international sur la politique américaine
Publication date: Fri, 23 Jan 2015
**An English version will follow**
L'Association internationale de science politique s'associe avec la Chaire Raoul-Dandurand de l'Université du Québec à ѴDzԳٰé pour la tenue d'un colloque sur la politique américaine intitulé: "Qui décide à Washington". L'AISP est fière de compter plusieurs représentants de la Chaire parmi ses membres, et se fait un devoir de promouvoir la recherche et diffusion du savoir à un plus large auditoire.
Le colloque est organisé par l'Observatoire sur les États-Unis, en partenariat avec le ministère des Relations internationales et de la Francophonie
Jeudi 26 et vendredi 27 mars 2015
Marriott Springhill Vieux-ѴDzԳٰé
445 rue Saint Jean-Baptiste, ѴDzԳٰé, QC H2Y 2Z7
Métro Champ-de-Mars ou Place-d'Armes
ʰéԳٲپDz
Les États-Unis en guerre contre l'ÉI en Irak et en Syrie à l'automne 2014 ; l'intervention en Libye mais à distance (Leadership from behind) au printemps 2011 ; commander et ordonner la frappe et l'assassinat de Ben Laden au Pakistan en mai 2011, tous ces événements semblent confirmer l'existence d'un président bien campé dans son rôle de commandant en chef. La décision de politique étrangère résulte d'un long processus, qui agrège de nombreux facteurs.
En d'autres termes, la décision n'est pas le fait d'un seul homme, elle résulte d'un système complexe d'interactions multiples entre des acteurs qui peuvent varier avec les présidences mais aussi avec le style du président. Elle n'est pas forcément rationnelle car elle est également fondée sur des émotions, des intuitions, des stéréotypes et des analogies. Elle n'est pas non plus forcément concertée et se fait toujours aux dépens d'une partie des acteurs du processus décisionnel.
Bref, il s'agit d'entrer ici au cœur du système politique américain, de dépasser la simple lecture axée sur l'éternelle rivalité entre le Congrès et la présidence, pour comprendre ce système complexe qui, à la mesure d'un mécanisme d'horlogerie, fonctionne théoriquement parfaitement mais se grippe fréquemment.
Pour plus d'informations et pour l'inscription et le programme à venir, vous rendre sur le site du colloque:
***
has teamed up with the Raoul Dandurand Chair at the Université du Québec à ѴDzԳٰé in order to present an international conference on American politics titled “Who Cecides in Washington.” is proud to count a number of representatives from the Chair among its members, and the association has made considerable efforts to promote political science with a broader audience.
The conference is organized by the Raoul Dandurand Chair’s Center for United States Studies.
March 26 and 27, 2015
Marriott Springhill Suites
445 rue Saint Jean-Baptiste, ѴDzԳٰé, QC H2Y 2Z7
Champ-de-Mars or Place-d’Armes Metro
Simultaneous translation will be available for the duration of the conference.
Presentation
Events such as the United States' decision of this Fall to go after ISIS in Iraq, or "leadership from behind" stance in Libya in the spring of 2011 and the decision to order the assassination of Bin Laden in Pakistan in May 2011 seemed to reveal a President comfortably settled into his role as Commander in Chief and capable of conducting a hard-knuckled foreign policy while accommodating the isolationist mood of post-Bush public opinion. To that end, Barack Obama has maintained and expanded two controversial Bush-era programs, on the advice of his predecessor: early in his presidency, he approved the development of cyberweapons (most notably Operation Olympic Games, a veritable cyberwar waged against Iran) and the use of armed drones. Indeed, he went further than Bush, claiming that he did not need the approval of anyone, including Congress, to carry out drone executions and centralizing decision-making on drone attacks in the Oval Office (through the famous Kill List). At the same time, however, U.S. policy on Ukraine, Syria and Iraq under Obama has been marked by inconsistency, prevarication and about-faces.
Has the President demonstrated firmness or weakness? In the case of Syria, did he turn to Congress on a foreign policy issue as a ploy, knowing Congress would be divided and hoping to avoid shouldering the blame for another intervention in the Mideast powder keg? Did he really blunder in talking about a "red line"? Was he trying to extricate himself by passing the buck to Congress, knowing he would never win in the House? Did he simply make a political miscalculation? Or did he cave in to pressure from his advisors, from lobbies, from foreign powers?
For further information as well as registration and program details, please visit the Raoul Dandurand Chair website: